« Ce qui barre la route fait faire du chemin. »
– Jean-Baptiste Massillon
Un jour, alors que je venais de terminer une conférence devant un groupe de femmes, l’une d’entre elles attendit qu’il n’y ait plus personne pour se confier à moi. Elle me raconta alors tous ses malheurs vécus depuis sa petite enfance ainsi que toutes les raisons pour lesquelles sa vie était difficile. « Auriez-vous un conseil pour moi ? » me demanda-t-elle.
Le conseil que je m’apprêtais à lui donner n’allait certes pas lui plaire…
« Arrêtez d’en parler ! » lui répondis-je.
Parce qu’en effet, si l’on veut vraiment que les choses s’arrangent pour le mieux, il faut délaisser le rôle de victime pour reprendre la pleine mesure de son pouvoir.
En fait, il peut être très bénéfique de parler de ses problèmes. Il suffit alors de consulter quelqu’un capable de nous aider, c’est-à-dire un psychologue ou autre thérapeute. Mais parler de tout ce qui ne va pas continuellement et à tout le monde, c’est de la rumination et cela s’avère aussi nocif pour vous que pour les gens que vous côtoyez.
Sachez que je parle de connaissance de cause ici puisque j’ai moi aussi joué le rôle de victime à certaines périodes de ma vie. Et il m’arrive même encore de le faire lors de coups durs ou de passages plus difficiles. Mais heureusement, j’ai compris que cela ne servait à rien. En fait, ça ne fait qu’empirer les choses !
Alors plutôt que de ruminer et de nous apitoyer sur notre sort ou pire encore de se plaindre à tout le monde (même à des inconnus parfois !), il vaudrait mieux monopoliser notre énergie pour nous remettre en action.
Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer la situation ? Voilà une question positive qui finira par porter ses fruits. En faisant le choix de nous en sortir, nous serons rapidement inspirés à prendre acte. Et nous sortirons alors du cercle vicieux de la victime pour entrer dans le cercle vertueux du bonheur et de la réalisation de soi.
Voici d’ailleurs quelques idées pour reprendre le chemin du bonheur :
– Écrire son journal pour se confier et mettre de l’ordre dans ses pensées tout en notant ses intuitions et idées d’actions positives.
– Consulter un psychologue ou autre personne en mesure de nous aider à voir clair et à se remettre sur la bonne voie.
– Faire de l’exercice physique !
– Vivre davantage en pleine conscience (ce qui inclut la méditation).
– Faire la liste de tout ce qui nous fait du bien et prévoir davantage de ces moments de récompense à l’agenda.
– Dresser la liste de ses rêves et se fabriquer un tableau de visualisation.
Évidemment que nous pourrons user d’imagination pour trouver une panoplie d’autres idées créatives et inspirantes !
Rappelons-nous surtout que nous sommes humains puis accueillons nos passages de vie plus difficiles en nous demandant comment ils peuvent nous faire grandir plutôt que de nous asservir. Qui sait ? Un jour viendra peut-être où nous serons enchantés de rencontrer certaines difficultés parce que nous aurons alors l’ultime conviction que cela nous fera faire du chemin et nous procurera encore plus de bonheur !
Bonne remontée et belle floraison à vous !
Christine